PRÉSENTATION
Mon amour du cinéma et des voyages m’a amenée à choisir un métier du cinéma. Dès mes premières expériences, le son m’a plu.
19 ans après mon premier film, je continue à alterner fiction et documentaire, car cette alternance me nourrit professionnellement et humainement. Les passerelles entre les deux milieux sont tellement nombreuses.
Lorsqu’on m’appelle pour me proposer le son d’un film, la lecture du scenario ou du projet documentaire en est la porte d’entrée. Pour commencer à imaginer le film et surtout son univers sonore. Une première idée avant de rencontrer le réalisateur ou la réalisatrice.
Le technicien est pour moi un collaborateur : il aide le créateur ou la créatrice par son métier à construire le film qu’il ou elle veut. J’essaie de lui simplifier la vie, tout en lui proposant des choses en douceur, en l’écoutant dans ses demandes. Et parfois en l’alertant sur les problèmes possibles… Le respect du travail de l’autre est pour moi indispensable.
Chaque film est une aventure qu’on partage à plusieurs, plus ou moins facilement, mais j’essaie de ne jamais perdre de vue le but commun : le film. Et ma partie : le son.
Grâce à des films, j’ai eu la chance de découvrir plusieurs pays d’Afrique : la République Démocratique du Congo, le Cameroun, le Burkina Faso… l’Amérique latine aussi, avec la Colombie et bien sûr de nombreux endroits d’Europe (Grèce, Espagne, Italie, Angleterre, Irlande, Hongrie, Autriche, Suisse..) et de France, inconnus ou pas, où j’ai vécu de belles expériences.
J’ai rencontré des sœurs, des indiens menacés, un boucher, un pianiste, des daronnes, des lycéen(ne)s en quête d’identité, des comédiens français, anglais, espagnols, colombiens, africains, algériens… On partage un petit ou grand bout d’histoire commune selon la force de la rencontre.
Alors j’attends avec impatience le prochain film, la prochaine collaboration, la prochaine rencontre…